Chaque année en été, le parc de Wolvendael, situé près de l’IASB, se transforme en un univers en soi. Des gens, des familles, tout le monde peut apporter sa tente et passer la nuit à la belle étoile, après une après-midi bien chargée d'activités en tous genres. Les scientifiques de l'Institut aiment tout occasion de partager les merveilles de la science, ainsi que les connaissances que la recherche leur a apportés, avec le public. C'est surtout un plaisir de raconter les histoires du monde naturel aux enfants, dont la curiosité ne connaît pas de limites.
Dans le cadre de son programme scientifique, l’Agence Spatiale Européenne, ESA, vient de proposer la mission “Comet Interceptor”. Il s’agit d’une nouvelle mission vers une comète, une suite à la mission Rosetta qui a accompagné la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en 2014-2016 et qui a déposé le petit Philae sur la surface cométaire. Comme lors de Rosetta, l’Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique jouera un rôle important dans cette mission cométaire. Le lancement est prévu pour 2027 au plus tôt.
Le 10 avril 2019, la prestigieuse revue Nature publie deux articles décrivant les premiers résultats de l'instrument belge NOMAD à bord d'ExoMars Trace Gas Orbiter. De nouvelles preuves de l'impact de la récente tempête de poussière sur l'eau présente dans l'atmosphère, y compris les premières mesures verticales d'une eau semi-lourde sur Mars et une absence surprenante de méthane, sont parmi les faits scientifiques marquants de la première année d'ExoMars Trace Gas Orbiter en orbite autour de la planète. La responsable principale de la recherche de l'instrument NOMAD, Ann Carine Vandaele de l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique, se réjouit de ces résultats.
Des chercheurs de l’Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) en collaboration avec des équipes de l’ULB, de la KULeuven et d’une équipe française (LATMOS, Paris) ont mis en évidence l’existence d’une source majeure d’acide formique au-dessus des forêts boréales et tropicales, grâce à de nouvelles observations par le sondeur infrarouge IASI. L’acide formique est ainsi identifié comme le principal responsable de l'acidité des pluies dans ces régions. Ces résultats sont publiés en ligne dans la revue scientifique Nature Geoscience du 18 décembre 2011.